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greffe osseuse dentaire pré-implantaire :
Choix des greffons osseux

CHOIX DES GREFFONS OSSEUX POUR UNE GREFFE OSSEUSE PRÉ-IMPLANTAIRE : 

OPTIMISEZ LA RÉUSSITE DE VOS IMPLANTS DENTAIRES

 

 

PAR LE DR JÉRÔME WEINMAN CHIRURGIEN DENTISTE À PARIS ET À GENÈVE

           choix greffons greffe osseuse pré-implantaire

Table des matières

QUAND FAIRE UNE GREFFE OSSEUSE PRÉ-IMPLANTAIRE ?

« L’os alvéolaire naît et meurt avec la dent. » Cette phrase illustre combien la santé de l’os alvéolaire est directement liée à celle des dents qu’il soutient. Lorsqu’une dent est manquante ou doit être remplacée par un implant, il est souvent nécessaire de préserver ou de restaurer cet os pour garantir le succès du traitement.


QUAND FAIRE UNE GREFFE OSSEUSE ?

Une greffe osseuse peut être nécessaire dans trois cas principaux :

  1. Lors de l’extraction d’une dent : Elle permet de préserver l’os alvéolaire dès le départ et d’éviter qu’il ne se résorbe.
  2. Avant la pose des implants dentaires : Généralement entre 3 et 6 mois avant l’intervention, si l’os a déjà subi une résorption importante.
  3. Simultanément à la pose des implants : Dans les cas où le déficit osseux est modéré et compatible avec une reconstruction immédiate.

Dans certaines situations, plusieurs greffes peuvent être nécessaires avant et pendant la mise en place des implants pour obtenir un résultat optimal.


L’OS ALVÉOLAIRE ET SES CHANGEMENTS APRÈS L’EXTRACTION

L’os alvéolaire est une structure osseuse qui soutient les dents. Il se développe autour des germes dentaires chez le fœtus et l’enfant. Une fois les dents sorties, il continue à jouer un rôle essentiel pour leur maintien.

Cependant, lorsque les dents sont extraites, l’os alvéolaire commence à se résorber. Ce processus est particulièrement rapide dans les premiers mois qui suivent une extraction.

  • Perte osseuse en largeur : Environ 50 % de la largeur de l’os peut être perdue dans les 6 premiers mois après l’extraction (Schropp et al., 2003).
  • Perte osseuse en hauteur : Jusqu’à 40 % durant cette même période.

La résorption se poursuit tout au long de la vie si elle n’est pas stoppée par des interventions adaptées.


COMMENT SE RÉALISE LA RÉSORPTION OSSEUSE ?

La résorption osseuse post-extractionnelle suit un schéma précis :

  1. L’alvéole de la dent extraite se remplit d’un nouvel os.
  2. Une forte activité de résorption osseuse se produit sur les parois extérieures, en particulier sur la partie avant (vestibulaire).
  3. Cette activité entraîne une réduction de la hauteur et de l’épaisseur de la crête osseuse, avec une perte plus marquée en largeur qu’en hauteur.

Par exemple, dans les 6 mois suivant une extraction :

  • L’épaisseur de l’os diminue en moyenne de 3,8 mm.
  • La hauteur de la crête osseuse perd environ 1,24 mm.

LES BIENFAITS DES GREFFES OSSEUSES

Pour limiter ces pertes et préparer un support solide pour les implants dentaires, les greffes osseuses sont essentielles. Elles permettent de :

  • Stabiliser l’os existant : En comblant les alvéoles dentaires dès l’extraction.
  • Reconstruire l’os manquant : Avec des techniques avancées, comme les greffes d’apposition ou l’élévation des sinus maxillaires.
  • Améliorer la réussite des implants dentaires : En garantissant un support stable et durable.

Des études montrent que l’utilisation de biomatériaux et de facteurs de croissance, comme le PRF (Platelet-Rich Fibrin), favorise la régénération osseuse et optimise les résultats (Miron et al., 2017).


UNE SOLUTION PERSONNALISÉE

Chaque patient est unique, et les besoins en greffes osseuses varient selon la situation clinique. C’est pourquoi un diagnostic précis et des examens approfondis, comme des scanners 3D, sont indispensables pour élaborer un plan de traitement adapté.


RÉSUMÉ

  • La greffe osseuse peut être réalisée avant, pendant, ou immédiatement après une extraction dentaire pour préserver ou restaurer l’os alvéolaire.
  • Sans intervention, l’os alvéolaire peut perdre jusqu’à 50 % de sa largeur en seulement 6 mois.
  • Les techniques modernes, comme les biomatériaux et les facteurs de croissance, offrent des solutions efficaces pour prévenir ou corriger ces pertes osseuses.

Pour garantir le succès de vos implants dentaires et restaurer votre sourire, il est essentiel de consulter un spécialiste en dentisterie régénérative, comme le Dr Jérôme Weinman, qui propose des solutions sur mesure à Paris et à Genève.


BIBLIOGRAPHIE

  1. Schropp L, Wenzel A, Kostopoulos L, Karring T. « Bone healing and soft tissue contour changes following single-tooth extraction: a clinical and radiographic 12-month prospective study. » The International Journal of Periodontics & Restorative Dentistry. 2003. DOI.
  2. Araujo MG, Lindhe J. « Dimensional ridge alterations following tooth extraction. An experimental study in the dog. » Journal of Clinical Periodontology. 2005. DOI.
  3. Hammerle CH, Araújo MG, Simion M. « Evidence-based knowledge on the biology and treatment of extraction sockets. » Clinical Oral Implants Research. 2011. DOI.
  4. Miron RJ, Chai J, Zheng S, et al. « Platelet-rich fibrin and soft tissue wound healing: A systematic review. » Journal of Oral and Maxillofacial Surgery. 2017. DOI.

POURQUOI AVOIR RECOURS À UNE GREFFE OSSEUSE AVANT LA POSE D’IMPLANTS DENTAIRES ?

La perte d’une ou plusieurs dents, appelée édentement, entraîne souvent une résorption progressive de l’os alvéolaire, la structure osseuse qui soutient les dents. Lorsqu’un implant dentaire est envisagé, il est parfois nécessaire de recourir à une greffe osseuse pour assurer un volume osseux suffisant, indispensable à la stabilité de l’implant.


QU’EST-CE QU’UN IMPLANT DENTAIRE ?

Un implant dentaire est une racine artificielle, généralement en titane ou en zircone, insérée dans l’os maxillaire ou mandibulaire pour soutenir une couronne prothétique. Cependant, pour garantir la réussite de cet acte chirurgical, il faut que l’os alvéolaire soit suffisamment dense et volumineux pour accueillir l’implant.


POURQUOI UNE GREFFE OSSEUSE PEUT-ELLE ÊTRE NÉCESSAIRE ?

Lorsque la résorption osseuse est trop importante, la pose d’un implant devient impossible, car l’os disponible ne peut pas assurer une fixation durable.

  • Problème mécanique : Pour qu’un implant soit stable, il doit être bien adapté au volume osseux. Si l’os est trop mince ou trop court, il risque de ne pas supporter l’implant.
  • Solutions possibles :
    • Utiliser des mini-implants ou implants courts dans les cas où la résorption osseuse est modérée.
    • Augmenter le volume osseux avec des greffes osseuses pré-implantaires, lorsque l’atrophie osseuse est importante.

QU’EST-CE QUE LA RÉSORPTION OSSEUSE ?

L’os alvéolaire est remodelé en permanence par deux types de cellules :

  • Les ostéoblastes, qui fabriquent de l’os.
  • Les ostéoclastes, qui détruisent l’os.

Lorsque les dents sont présentes, la mastication transmet des forces au ligament parodontal (ou desmodonte), stimulant ainsi l’activité des ostéoblastes. En cas de perte d’une dent, ce signal disparaît, entraînant une fonte osseuse progressive.

  • Perte osseuse après extraction :

    • Jusqu’à 50 % de la largeur osseuse et 40 % de la hauteur osseuse peuvent être perdus dans les 6 à 12 mois suivant une extraction (Schropp et al., 2003).
    • L’os continue à se résorber tout au long de la vie en l’absence de stimulation par la mastication.
  • Préservation osseuse : Pour limiter cette perte, une greffe osseuse post-extractionnelle avec un biomatériau peut être réalisée dès l’extraction. Cela permet de maintenir le volume osseux en attendant la pose de l’implant.


COMMENT LA GREFFE OSSEUSE PRÉSERVE-T-ELLE L’OS ?

Une greffe osseuse permet de restaurer ou de préserver l’os alvéolaire en stimulant sa régénération.

  • Régénération osseuse guidée (ROG) : L’utilisation de biomatériaux, comme les greffons osseux ou les matrices synthétiques, favorise la formation d’un nouvel os vascularisé.
  • Facteurs de croissance (PRP/PRF) : Ces concentrés plaquettaires, riches en cellules souches et en facteurs cicatriciels, accélèrent la néo-vascularisation et la qualité de l’os nouvellement formé (Miron et al., 2017).

LES TYPES DE GREFFES OSSEUSES

  • Greffe d’apposition : Augmente la largeur et la hauteur de l’os en cas d’atrophie sévère.
  • Comblement alvéolaire post-extractionnel : Remplit l’alvéole immédiatement après l’extraction pour limiter la résorption.
  • Élévation sinusienne : Indiquée pour restaurer le volume osseux dans les zones postérieures du maxillaire supérieur.

LES RISQUES LIÉS À UNE RÉSORPTION OSSEUSE NON TRAITÉE

  • Instabilité de l’implant : Une faible densité osseuse peut entraîner le déplacement ou l’échec de l’implant.
  • Perte osseuse continue : En l’absence d’intervention, la résorption peut conduire à des complications esthétiques et fonctionnelles majeures.
  • Péri-implantite : La résorption osseuse autour des implants déjà posés peut provoquer leur perte.

CONCLUSION

Une greffe osseuse avant la pose d’implants dentaires est souvent essentielle pour restaurer un volume osseux suffisant et garantir la stabilité des implants. Grâce à des techniques modernes, comme l’utilisation de biomatériaux et de facteurs de croissance, ces interventions sont de plus en plus prévisibles et efficaces.

Pour un diagnostic personnalisé et des solutions adaptées, il est recommandé de consulter un spécialiste en dentisterie régénérative. Le Dr Jérôme Weinman, chirurgien-dentiste à Paris et Genève, vous accompagne dans la reconstruction de votre sourire avec des techniques modernes et fiables.


BIBLIOGRAPHIE

  1. Schropp L, Wenzel A, Kostopoulos L, Karring T. « Bone healing and soft tissue contour changes following single-tooth extraction: a clinical and radiographic 12-month prospective study. » The International Journal of Periodontics & Restorative Dentistry. 2003. DOI.
  2. Miron RJ, Chai J, Zheng S, et al. « Platelet-rich fibrin and soft tissue wound healing: A systematic review. » Journal of Oral and Maxillofacial Surgery. 2017. DOI.
  3. Araujo MG, Lindhe J. « Dimensional ridge alterations following tooth extraction. An experimental study in the dog. » Journal of Clinical Periodontology. 2005. DOI.

COMMENT CHOISIR LE TYPE DE GREFFON AVANT LA POSE DES IMPLANTS DENTAIRES ?

Lorsque l’os des mâchoires se résorbe de manière critique après des extractions dentaires, une greffe osseuse pré-implantaire est nécessaire pour restaurer le volume osseux. Cela permet de poser des implants dentaires dans de bonnes conditions. Le Dr Jérôme Weinman, chirurgien-dentiste à Paris et médecin-dentiste à Genève, diplômé en reconstruction osseuse et en implantologie, explique les critères de choix des greffons osseux.


LES DIFFÉRENTS TYPES DE GREFFONS OSSEUX

Les greffons osseux peuvent être classés en quatre grandes catégories, chacune ayant des avantages et des indications spécifiques :

  1. Os autogène

    • Prélevé directement sur le patient, généralement au niveau de la mâchoire, du menton, ou dans des zones éloignées comme l’os iliaque.
    • Avantage : Excellente compatibilité et favorise la régénération osseuse grâce à ses propriétés ostéo-inductrices et ostéo-conductrices.
  2. Os allogène

    • D’origine humaine, mais provenant d’un donneur.
    • Avantage : Pas de prélèvement chez le patient, limitant ainsi les interventions.
  3. Os xénogène

    • D’origine animale (souvent bovine), traité pour éliminer tout risque infectieux.
    • Avantage : Bon support ostéo-conducteur.
  4. Biomatériaux synthétiques

    • Fabriqués à partir d’hydroxyapatite ou de phosphates de calcium.
    • Avantage : Bonne biocompatibilité et disponibilité immédiate.

COMMENT CHOISIR UN GREFFON OSSEUX ?

Le choix du greffon dépend de plusieurs critères, qui sont évalués lors d’un bilan complet comprenant :

1. Analyse clinique et radiologique

  • Examens requis :
    • Radiographie panoramique 2D.
    • Scanner Cone Beam 3D pour visualiser en détail les pertes osseuses et les cavités éventuelles.
  • Objectifs :
    • Identifier les défauts osseux en trois dimensions.
    • Détecter les particularités anatomiques, comme une artère antrale volumineuse ou un sinus maxillaire étroit.

2. Planification du traitement implantaire

  • L’analyse doit déterminer :
    • La position idéale des implants dentaires.
    • Les besoins en termes de hauteur et de largeur osseuse.
  • Si l’os existant est insuffisant, une greffe d’augmentation est nécessaire pour garantir la stabilité des implants.

3. État de santé bucco-dentaire du patient

  • Évaluer la présence de :
    • Infections parodontales.
    • Hygiène bucco-dentaire insuffisante.
    • Prothèses amovibles inadaptées ou inconfortables.

4. Type d’intervention chirurgicale

Le lieu et les modalités de l’intervention influencent le choix du greffon :

  • Au cabinet dentaire : Pour des greffes mineures ou des interventions simples.
  • En clinique ou au bloc opératoire : Pour des chirurgies complexes nécessitant une asepsie rigoureuse.

LES CRITÈRES DE CHOIX DU GREFFON

  1. Capacité de résorption

    • Un biomatériau doit avoir un taux de résorption adapté :
      • Trop rapide : Risque de perte osseuse en hauteur et en épaisseur.
      • Trop lente : Limite la formation de nouvel os et l’ostéo-intégration de l’implant.
  2. Propriétés biologiques

    • Favoriser un greffon qui stimule l’angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins), essentielle à la régénération osseuse durable.
  3. Compatibilité avec le mode opératoire

    • Une régénération osseuse guidée (ROG) permet d’utiliser tout type de greffon, tandis qu’une greffe autogène est souvent privilégiée pour des ostéotomies segmentaires.
  4. Volume nécessaire

    • Les greffes importantes nécessitent souvent des matériaux synthétiques ou xénogènes pour compléter l’autogreffe.

DÉROULEMENT DU PROCESSUS

  1. Diagnostic initial

    • Une analyse clinique approfondie et des examens radiologiques permettent de détecter les pertes osseuses et de planifier l’intervention.
  2. Planification de l’intervention

    • Déterminer si une augmentation horizontale, verticale ou un comblement alvéolaire est requis.
    • Choisir le type de greffon et la technique adaptée.
  3. Intervention chirurgicale

    • Réalisée sous anesthésie locale ou générale, selon la complexité.
  4. Suivi post-opératoire

    • Assurer la bonne cicatrisation et vérifier la formation d’un os de qualité avant de poser les implants dentaires.

EN CONCLUSION

Le choix du greffon osseux est une étape clé dans la réussite d’une greffe pré-implantaire. Il dépend à la fois des besoins cliniques, des caractéristiques du patient et des préférences du praticien. Une analyse rigoureuse et une planification précise garantissent le succès de l’intervention et la pérennité des implants dentaires.

Pour bénéficier d’un traitement personnalisé et expert, le Dr Jérôme Weinman, diplômé en chirurgie osseuse et en implantologie orale, vous accueille à Paris et Genève.


BIBLIOGRAPHIE

  1. Araujo, M.G., & Lindhe, J. (2005). Dimensional ridge alterations following tooth extraction. Journal of Clinical Periodontology.
  2. Hammerle, C.H.F., et al. (2012). Evidence-based knowledge on the biology and treatment of extraction sockets. Clinical Oral Implants Research.
  3. Khoury, F. (1999). Bone augmentation in oral implantology using autogenous bone block grafts. Clinical Oral Implants Research.
  4. Morjaria, K., et al. (2010). Efficacy of guided bone regeneration in dental implantology. Cochrane Database of Systematic Reviews.

GREFFE OSSEUSE PRÉ-IMPLANTAIRE : AUTOGREFFE OU BIOMATÉRIAUX ?

Lorsqu’une perte osseuse empêche la pose d’implants dentaires, une greffe osseuse pré-implantaire devient essentielle. Ce traitement permet de restaurer le volume osseux nécessaire pour garantir la stabilité et la durabilité des implants. Le Dr Jérôme Weinman, expert en chirurgie orale et en implantologie à Paris et Genève, explique en détail les options disponibles et les critères de choix pour les patients.


L’IMPORTANCE DES GREFFES OSSEUSES EN IMPLANTOLOGIE

La résorption osseuse est une conséquence naturelle de la perte d’une ou plusieurs dents. En l’absence de stimulation mécanique, l’os alvéolaire – partie du squelette maxillo-facial qui soutient les dents – se résorbe progressivement, entraînant une diminution de la hauteur et de l’épaisseur osseuses. Ce processus complique la pose d’implants dentaires, qui nécessitent une masse osseuse suffisante pour garantir leur intégration et leur pérennité.

Les greffes osseuses pré-implantaires sont une solution efficace pour :

  1. Rétablir le volume osseux nécessaire à la pose des implants.
  2. Préserver l’esthétique faciale, en évitant un affaissement des traits.
  3. Améliorer la stabilité primaire des implants et réduire les risques de complications.

GREFFE OSSEUSE AVEC PRÉLÈVEMENT SUR LE PATIENT : L’AUTOGREFFE

L’autogreffe consiste à prélever de l’os directement sur le patient. Ce greffon autogène est considéré comme la référence en chirurgie reconstructrice en raison de ses propriétés biologiques uniques :

  • Ostéoconducteur : Il sert de support pour la régénération osseuse.
  • Ostéoinducteur : Il stimule la formation de nouvel os grâce à la présence de facteurs de croissance.
  • Biocompatible : Éliminant tout risque de rejet, il s’intègre naturellement aux tissus du patient.

Sites de prélèvement intra-buccaux

  • Menton : Recommandé pour les petites greffes nécessitant des quantités limitées d’os.
  • Région ramique (derrière les molaires inférieures) : Permet d’obtenir un greffon osseux dense et de qualité.

Sites de prélèvement extra-buccaux

  • Crâne (pariétal) : Pour des greffes nécessitant de grandes quantités d’os.
  • Os iliaque (hanche) : Idéal pour les reconstructions volumineuses et complexes.
  • Tibia ou humérus : Utilisé dans des cas spécifiques ou pour éviter les autres sites de prélèvement.
Avantages :
  • Excellente intégration biologique et stimulation naturelle de la régénération osseuse.
  • Résultats durables et fiables.
Inconvénients :
  • Intervention chirurgicale supplémentaire sur un second site, entraînant des douleurs et une période de récupération prolongée.
  • Nécessite une infrastructure adaptée, comme un bloc opératoire ou une sédation avancée.

GREFFE OSSEUSE SANS PRÉLÈVEMENT SUR LE PATIENT : LES BIOMATÉRIAUX

Les biomatériaux sont des alternatives aux greffons autogènes. Disponibles en quantités illimitées, ils évitent une intervention supplémentaire pour le prélèvement d’os. Ils se divisent en trois grandes catégories :

1. Xénogreffes (origine animale)

Ces greffons proviennent d’animaux comme les bovins, les porcs ou les chevaux, dont l’os est transformé en hydroxyapatite biologique via un processus de stérilisation à haute température.

  • Propriétés :
    • Biocompatibles et ostéoconducteurs.
    • Non résorbables, offrant une structure durable pour le nouvel os.
  • Applications courantes : Comblements sinusaux et régénération guidée.
  • Exemple : Bio-Oss®, un biomatériau bovin largement utilisé en chirurgie dentaire.
Avantages :
  • Disponibilité immédiate et absence de prélèvement chirurgical.
  • Stabilité mécanique élevée, idéale pour des reconstructions complexes.
Inconvénients :
  • Densité supérieure à celle de l’os humain, pouvant ralentir l’intégration.

2. Allogreffes (origine humaine)

Les greffons allogènes proviennent de donneurs humains. Ces tissus osseux sont prélevés, traités et stérilisés par des banques d’os spécialisées. En Europe, seuls des donneurs vivants sont autorisés, contrairement aux États-Unis où des greffons cadavériques sont également utilisés.

  • Propriétés :
    • Résorbables, biocompatibles et ostéoconducteurs.
    • Réaction immunitaire minimale grâce à un traitement rigoureux.
Avantages :
  • Réduction des contraintes chirurgicales pour le patient.
  • Bonne association avec des agents biologiques comme le PRF ou le PRP pour améliorer l’angiogenèse.
Inconvénients :
  • Moins efficaces pour stimuler la croissance osseuse que les greffons autogènes.
  • Disponibilité limitée dans certaines régions.

3. Substituts synthétiques (alloplastiques)

Ces biomatériaux sont fabriqués en laboratoire et reproduisent la structure chimique de l’os humain. Ils sont souvent composés de phosphates de calcium ou de matrices collagéniques.

  • Propriétés :
    • Ostéoconducteurs, parfois ostéoinducteurs.
    • Résistants mécaniquement et similaires à l’os spongieux humain.
  • Applications courantes : Comblements alvéolaires et reconstructions post-extractionnelles.
Avantages :
  • Pas de risque de rejet immunitaire ou de transmission de maladies.
  • Disponibles en quantité illimitée et parfaitement contrôlées.
Inconvénients :
  • Moins efficaces pour les reconstructions volumineuses.

AVANCÉES EN DENTISTERIE RÉGÉNÉRATIVE

La dentisterie moderne intègre des techniques avancées comme l’utilisation de PRF (Plasma Riche en Fibrine) et de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) pour améliorer les résultats des greffes. Ces technologies favorisent :

  1. L’angiogenèse : Formation de nouveaux vaisseaux sanguins pour une meilleure vascularisation.
  2. La cicatrisation accélérée grâce à des facteurs de croissance naturels.
  3. Une meilleure intégration des greffons dans le tissu osseux.

COMMENT CHOISIR LE BON GREFFON ?

Le choix entre une autogreffe et un biomatériau dépend de plusieurs facteurs :

  • Étendue de la perte osseuse : Une autogreffe est souvent nécessaire pour les reconstructions complexes.
  • État de santé du patient : Les patients fragiles peuvent bénéficier de biomatériaux moins invasifs.
  • Zone à greffer : Certaines techniques, comme le comblement sinusal, privilégient des xénogreffes ou des substituts synthétiques.
  • Objectifs esthétiques et fonctionnels : L’autogreffe est privilégiée pour des zones esthétiques critiques.

CONCLUSION

Chaque type de greffe osseuse présente des avantages et des limites. Si l’autogreffe reste la solution de référence pour les reconstructions complexes, les biomatériaux offrent des alternatives modernes, moins invasives et adaptées à de nombreuses situations cliniques.

Le Dr Jérôme Weinman, spécialiste en chirurgie orale et en implantologie, s’engage à choisir la solution la plus appropriée pour ses patients, garantissant des résultats esthétiques et fonctionnels durables.

 

Liens associés :

  • Voir les vidéos des interventions chirurgicales de greffe osseuse par le Dr Weinman.

 

 

LES TROIS GRANDS TYPES DE GREFFES OSSEUSES PRÉ-IMPLANTAIRES

Lorsqu’un volume osseux insuffisant empêche la pose d’un implant dentaire, il devient nécessaire de recourir à une greffe osseuse. Ces greffes se répartissent en trois catégories principales : l’augmentation verticale, l’augmentation horizontale et le comblement alvéolaire.


1. L’AUGMENTATION VERTICALE OSSEUSE

L’objectif des greffes osseuses verticales est d’augmenter la hauteur de l’os alvéolaire. Elles sont indiquées lorsque la hauteur osseuse disponible est insuffisante pour fixer un implant de manière stable.

Techniques principales d’augmentation verticale :

  • Le comblement sinusien (sinus lift)

    • Cette technique est fréquemment utilisée pour restaurer la hauteur osseuse dans les secteurs postérieurs du maxillaire supérieur, notamment dans les zones des molaires et prémolaires.
    • Elle consiste à élever le plancher du sinus maxillaire et à combler l’espace avec un greffon osseux.
    • Tous les types de greffons osseux peuvent être utilisés, bien que certains praticiens privilégient des matériaux spécifiques en fonction de leurs préférences ou expériences.
  • L’ostéotomie segmentaire

    • Cette méthode utilise une autogreffe osseuse pour augmenter la hauteur des crêtes alvéolaires. Elle est réservée aux cas nécessitant une intervention très ciblée.
  • La distraction osseuse

    • Cette technique chirurgicale consiste à stimuler l’os existant pour créer une augmentation progressive de sa hauteur. Elle repose principalement sur l’utilisation d’os autogène.

2. L’AUGMENTATION HORIZONTALE OSSEUSE

L’augmentation horizontale vise à élargir l’os alvéolaire, particulièrement lorsqu’il manque de largeur pour accueillir un implant. Ce type d’insuffisance est souvent observé au niveau de la paroi externe (vestibulaire) des maxillaires et de la mandibule.

Techniques principales d’augmentation horizontale :

  • La greffe par emboxage (méthode de Khoury)

    • Cette technique repose sur l’utilisation d’os autogène pour créer un cadre osseux renforcé.
  • La régénération osseuse guidée (ROG)

    • Ce protocole autorise l’utilisation de tous types de greffons osseux, qu’ils soient autogènes, allogènes, xénogènes ou synthétiques. Un matériau de comblement est maintenu en place à l’aide d’une membrane pour favoriser la régénération osseuse.
  • L’ostéotomie longitudinale (expansion osseuse horizontale)

    • Cette méthode consiste à écarter progressivement les parois osseuses existantes pour augmenter leur largeur. Tous les types de greffons peuvent être utilisés en complément pour stabiliser l’os nouvellement formé.

3. LES GREFFES DE COMBLEMENT ALVÉOLAIRE

Ces greffes sont réalisées directement dans les alvéoles dentaires laissées vides après une extraction. Elles visent à préserver le volume osseux en bloquant la résorption naturelle qui suit une extraction dentaire.

Indications principales :

  • Prévention de la résorption osseuse

    • Après une extraction, l’alvéole dentaire se résorbe naturellement. Combler cet espace avec un greffon permet de maintenir l’intégrité de l’os et de préparer le site pour une future pose d’implant.
  • Traitement des cavités osseuses

    • Ces greffes peuvent également être utilisées pour combler des cavités osseuses causées par une infection ou un kyste dentaire.

Greffons utilisés :

Tous les types de greffons osseux sont possibles pour ces interventions :

  • Greffons autogènes (provenant du patient)
  • Greffons allogènes (provenant d’un donneur humain)
  • Greffons xénogènes (provenant d’une source animale, comme le bœuf)
  • Greffons synthétiques (matériaux de comblement artificiels).

CONCLUSION

Les greffes osseuses pré-implantaires sont une solution clé pour pallier les déficits osseux, qu’ils soient horizontaux, verticaux ou localisés dans des alvéoles dentaires. Le choix de la technique et du type de greffon dépend des besoins spécifiques du patient, des préférences du praticien et des caractéristiques cliniques du site à traiter.

Pour garantir des résultats optimaux, ces interventions doivent être réalisées par un praticien expérimenté en chirurgie pré-implantaire. Le Dr Jérôme Weinman, expert en dentisterie esthétique et implantaire à Paris et Genève, propose des solutions modernes et adaptées pour restaurer la fonction et l’esthétique du sourire.


BIBLIOGRAPHIE

  1. Araujo, M.G., & Lindhe, J. (2005). Dimensional ridge alterations following tooth extraction. Journal of Clinical Periodontology.
  2. Hammerle, C.H., et al. (2011). Bone augmentation procedures in implant dentistry. The International Journal of Oral & Maxillofacial Implants.
  3. Khoury, F. (1998). Bone augmentation in oral implantology using autogenous bone block grafts. Clinical Oral Implants Research.
  4. Morjaria, K., et al. (2010). Efficacy of guided bone regeneration in dental implantology: A systematic review. Cochrane Database of Systematic Reviews.

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